dimanche 31 octobre 2010

Juste une image - Diamantina


145e jour - Une étoile en guirlandes, des fils électriques, un ciel lourd… C’est à Diamantina, Brésil, à hauteur du 234 Rua Belo Horizonte.

Les précédents posts sur Diamantina :
Brésil profond
La cité des chiens

samedi 30 octobre 2010

Revue de presse du week-end - Montfermeil


144e jour - Un article dans Courrier International du 21 au 27 octobre 2010, initialement paru dans Die Zeit
La haine des oubliés par Gero von Randow

La haine des oubliés, c’est le titre du reportage très noir que Die Zeit a consacré à la cité des Bosquets, à Montfermeil, l’un des épicentres des émeutes de 2005. Au fil de l’article, on croise des façades lépreuses, couvertes de graffitis, des distributeurs d’argent ou des voitures calcinés… On découvre la réalité d’une cité : le deal, les bagarres pour des questions de territoire, le refus de toute autorité, le rejet des “Français de merde” qui vise aussi bien les facteurs, les médecins urgentistes ou les chauffeurs de bus…



Un extrait au hasard : Un cinquième de la population active y est sans emploi – chez les jeunes, la proportion dépasse même les 50%. Le tiers des habitants des banlieues vit avec des revenus inférieurs au seuil de pauvreté de 900 euros. Chez les jeunes de moins de 25 ans, la proportion atteint de nouveau 50%. Mais eux, au moins, peuvent trouver une échappatoire dans l’économie parallèle. Et donner à leur famille un peu d’argent, qui finit souvent dans la poche de propriétaires avides – les HLM ont été privatisés à tour de bras.



Un autre extrait : Voilà maintenant huit ans que le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy a promis de faire des cités des espaces de vie décents. C’est ainsi qu’il s’est assuré le soutien d’un électorat populaire, avant tout issu des quartiers pavillonnaires voisins des cités. Pourtant, la situation n’a fait qu’empirer.

Les précédents articles de la revue de presse :
Pour une Maison bien blanche (Fabrice Rousselot, Libération)
La Brest humaine (Christophe Miossec, So Foot)
De l'orage dans l’Eire (Christian Losson, Libération)

vendredi 29 octobre 2010

Panneaux - Ciudad Juárez (5)


143e jour - Toujours à Ciudad Juárez. L'image est prise dans Francisco Javier Mina pas très loin du centre ville. Ce qui me plait ici : l’abondance de signes, et le panneau arbitrairement coupé en deux – comme si une des deux publicités était en train de chevaucher l’autre.

Les autres posts sur Ciudad Juárez :
dix minutes à perdre
la réalité d’un barrio
face à face
funeste loterie

jeudi 28 octobre 2010

10 minutes à perdre - Ciudad Juárez (4)


142e jour - 10 minutes à perdre, je fais un tour à Ciudad Juárez. Je m'arrête du côté de l’aéroport. Le ciel est lourd. Un orage ne devrait pas tarder à éclater.
De temps en temps, un avion décolle ou atterrit et c’est comme les prémisses du tonnerre qui s’annonce.



Le quartier est calme – c’est une zone essentiellement résidentielle. Il y a peu de circulation et dans cette ville agitée ça fait du bien.


Au hasard de cette micro-promenade, je m’arrête sur un terrain de foot pour le moins miteux (ça me donne envie de faire une série sur les stades des quartiers, des campagnes).



Je reste également en arrêt devant une maison peinte d’un violet à mes yeux improbable – mais je découvrirai bientôt un pavillon de la même couleur, exactement, à Diamantina, Brésil.

Les autres posts sur Ciudad Juárez :
la réalité d’un barrio
face à face
funeste loterie

mercredi 27 octobre 2010

Une odyssée américaine - Patagonia


141e jour - Lecture : À Patagonia, je suis allé dans un restaurant mexicain où j’ai commandé une limonade et deux thés glacés. L’eau de la gourde laissée dans la voiture était très chaude, mais je l’avais bue jusqu’à la dernière goutte. En séchant, mes vêtements imprégnés de sueur devenaient tout raides. 

La grosse serveuse venait de me dire « T’as l’air complètement ravagé » avant d’éclater de rire. À cet instant précis, j’ai compris que j’avais bel et bien survécu à ma bêtise, car je l’ai trouvée plutôt sexy. J’ai dévoré deux pleines assiettes d’enchiladas avant de prendre une chambre dans le motel situé de l’autre côté de la rue. 

Il y avait une vaste pelouse au milieu de la ville et l’employé du motel m’a expliqué que c’était là qu’on parquait autrefois le bétail en attendant de l’expédier par chemin de fer.

Une odyssée américaine, Jim Harrison, Éditions Flammarion, 2009

mardi 26 octobre 2010

Interpellé - Saint-Ouen


140e jour - Retour en France. Avenue Michelet à St-Ouen pour être exact. On est à deux pas du marché aux puces, à quelques encablures des infrastructures du Red Star.
Un destin peut-être est-il en train de se jouer et, tout comme les badauds sur l’avenue, on se retrouve parachutés spectateurs (voyeurs), aux premières loges.
Détail étonnant : sur les images qui précèdent, sur celles qui suivent, il n’y a pas la moindre trace de l’interpellation (sans doute les images ont-elles été prises un autre jour) comme si tout était allé très vite, les policiers voulant éviter tout risque d’attroupement.
Les coordonnées de cette scène m’ont été fournies par un ami de Yannick Vallet qui imaginait – à raison ! – que cela allait m’intéresser. Qu’il en soit ici remercié.

lundi 25 octobre 2010

Lune de Printemps - Miyazaki



139e jour - Je traverse une ville que je ne connais pas, où je n’ai aucun repère. Je suis bien allé sur Google pour voir… J’ai glané des bribes d’informations cliniques : ville japonaise située sur l’île de Kiúshú, le long de l’océan Pacifique ; 400 000 habitants ; une rivière qui la traverse et qui a pour nom Óyodogawa ; un climat très doux dû aux courants marins chauds venus de l’Océan.



Je traverse une ville que je ne connais pas. Je vois des avenues bordées de palmiers, des navires qui ressemblent à des legos, des bâtiments aux formes étonnantes à mes yeux. Je vois des pharmacies, une station essence, des distributeurs de boissons – l’un d’eux, même, est posé le long d’un chantier.



Je traverse une ville que je ne connais pas et soudain, je tombe sur des mots en français. C’est sur la façade d’un restaurant – les mots sont même accompagnés d’un drapeau tricolore. Le restaurant s’appelle Lune du Printemps. Je me précipite sur internet. Mais, désolation, je ne trouve aucune page web auquel il soit associé. Le restaurant ne sera donc pour moi qu’une énigme.

dimanche 24 octobre 2010

Juste une image - Du côté de Rio


138e jour - Sur le pont Presidente Costa e Silva.
Le pont relie Niteroi à Rio de Janeiro. C’est un fil long de plus de treize kilomètres, suspendu au-dessus des eaux de la baie de Guanabara.

samedi 23 octobre 2010

Revue de presse du week-end - Wasilla


Un article dans Libération du samedi 16 et dimanche 17 octobre 2010
Pour une Maison bien blanche par Fabrice Rousselot

Bienvenue à Wasilla, moins de dix mille âmes dans la Matanuska-Susitna Valley, à quarante-cinq minutes au nord d’Anchorage. S’il n’était les montagnes alentour et les panneaux invitant à ralentir pour ne pas avoir le désagrément de croiser un élan – 37 cervidés tués depuis le 1er juillet –, le voyageur n’aurait aucun scrupule à passer son chemin devant la succession de centres commerciaux et de fast-foods qui courent le long de l’autoroute.



Wasilla, c’est avant tout le pays de Sarah Palin. Et au pays de Sarah Palin, les divas ne meurent jamais. Plantée au beau milieu de son salon de coiffure rose bonbon (à gauche sur la photo ci-dessus), la Beehive Beauty Shop, où l’ex-gouverneure de l’Alaska a ses habitudes, Jessica Steele, un sèche-cheveux à la main et pas la longue dans sa poche, dit qu’elle “a toujours su que Sarah s’en sortirait.”



“Tout le monde pensait que c’en était fini d’elle mais tout le monde s’est trompé. Elle est la seule à exprimer la voix des petites gens et à défendre l’Amérique. Que Dieu la
bénisse !”

Le reste de l’article, une enquête aussi glaçante que les rudes hivers d’Alaska est lisible sur le site du journal Libération.

Les précédents articles de la revue de presse :
La Brest humaine (Christophe Miossec, So Foot)
De l'orage dans l’Eire (Christian Losson, Libération)

vendredi 22 octobre 2010

Fortuna Street - Belfast (5)


Une rue parmi d’autres dans une cité d’un quartier populaire. Si je me suis arrêté sur elle, c’est à cause de l’ironie de son nom : Fortuna Street.
On trouve là tous les signes extérieurs d’une zone sinistrée : portes et fenêtres condamnées par planches ou briques ; huisseries calcinées, carreaux cassés ; et puis des habitants désœuvrés qui passent leur temps posés sur le trottoir. À l’inventaire, il faut ajouter encore des paraboles en masse, des panneaux “For Sale” un peu partout, des tags…



Ici, cependant, parce qu’on est à Belfast, et en territoire loyaliste, il y a, tous les dix mètres, des Union Jacks qui claquent sur les façades.



Je tape “Fortuna Street, Belfast” dans Google pour voir. Les premières pages sont quasi essentiellement composées d’annonces immobilières. On vend – ou plutôt, on essaye de vendre – au 47 de la rue, au 33, au 34, au 31, au 9, au 18, au 50 – et la liste ne s’arrête pas là. Toute la rue y passe. Mais avec la crise économique…



Dans ces premières pages de Google, la seule information qui ne soit pas une annonce immobilière est le compte-rendu d’une enquête policière. On est en mars 2006 et des attaques à la batte de base-ball viennent d’être commises.  Elles semblent avoir pour origine des motivations raciales.



Voilà. Sinon, plus loin (une dizaine de pages plus loin), j’apprends qu’un certain William Johnston, catholique de religion et habitant de Fortuna Street, a été tué par balle le 21 décembre 1991 à son propre domicile. Le crime, selon l’article, aurait été commis par les Ulster Freedom Fighters (UFF) – mais dans ce genre d’affaire la prudence est forcément de mise.

Les autres posts sur Belfast :
Rock star du foot
Carpets direct
Happy pets
Woodstock Road

jeudi 21 octobre 2010

La liberté éclairant le monde (3) - Colmar


Des mots sur le site de la ville de Colmar – sans commentaires :
L’année 2004 était celle de la commémoration du centenaire de la mort du sculpteur Auguste Bartholdi, natif de Colmar et créateur, notamment, de la « Liberté éclairant le monde » érigée dans la rade de New-York.

Une série d’initiatives et d’animations ainsi que de nombreuses manifestations ont été programmées à Colmar à cette occasion. Parmi celles-ci, la Municipalité de Colmar a choisi de faire installer à l’entrée Nord de la ville une réplique de la statue de la Liberté.
[…]
Cette statue est aussi un lien de plus avec les Etats-Unis déjà symbolisé, depuis 1986, par la signature d’un pacte de jumelage entre Colmar et la ville universitaire de Princeton, située non loin de New-York.
La statue de la Liberté « colmarienne », d’une hauteur de 12 mètres au flambeau, est réalisée en matériau composite teinté dans la masse pour lui donner l’aspect du cuivre patiné.




Et le meilleur pour la fin :
Le site d’implantation retenu privilégie l’accès le plus « passant » possible vers le cœur de la cité. Ainsi, à l’instar de sa prestigieuse aînée de New-York, la réplique colmarienne accueille ceux qui pénètrent en ville par la voie la plus fréquentée, tout en s’inscrivant dans le paysage quotidien des Colmariens.

Les autres posts de la série “La liberté éclairant le monde” :
Barentin
Villiers-le-Bel

mercredi 20 octobre 2010

Frontal, Eurodisney - Marne-la-Vallée

Préparant la Rencontre d’hier, j’ai déambulé dans Eurodisney.
La Google Car étant visiblement passée très tôt (des gens en masse seulement à hauteur des entrées), j’ai eu le privilège de me promener dans un quasi désert. J’en ai profité pour prendre quelques images.


mardi 19 octobre 2010

La rencontre, chap. 4

Rencontre : rendez-vous mensuel.
Parfois c’est Yannick Vallet, photographe, qui m’envoie en reportage dans 

Google Earth sur les lieux de l’une de ses photos ; parfois c’est moi qui propose 
une de mes images dans StreetView – c’est le cas aujourd’hui – et c’est lui qui part alors
enquêter dans le réel.




Un jour – après avoir visité l’exposition Dreamlands à Beaubourg – je me suis dit que ce serait bien de faire une série sur les parcs à thèmes. Je suis allé jeter un œil du côté de Marne-la-Vallée. Je suis tombé, entre autres, sur l’image ci-dessus. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai immédiatement pensé à Yannick (peut-être parce qu’il est également vidéaste/cinéaste).  Ça m’est apparu comme une évidence : il fallait que je l’envoie en mission à Eurodisney !
Et voici donc le point de départ de notre quatrième rencontre.
L’image est prise pas très loin des tourniquets des entrées. À proximité, sur la gauche, il y a le bâtiment d’Armageddon – les effets spéciaux (tout un programme) ; à l’arrière-plan, se trouve le Hollywood Tower Hotel. Je ne sais pas si la zone est payante ; je ne sais pas si le véhicule à chenilles est encore là aujourd’hui (je ne sais pas non plus, du reste, à quel film il fait référence…). Mais ce que je sais, c’est que je suis très curieux – j’espère que vous le serez aussi – de voir ce que Yannick a ramené de son “reportage” autour de cette image. Le résultat est ici :
Deux ou trois choses, le blog de Yannick Vallet.

Et si vous avez manqué les premiers épisodes de nos aventures – ou si vous voulez y jeter un œil à nouveau –, il vous suffit de cliquer sur le lien ci-dessous :
Les autres rencontres.

lundi 18 octobre 2010

La réalité d’un barrio – Ciudad Juárez (3)


Ciudad Juárez. Un barrio dans l’ouest de la ville. J’y débarque en espérant secrètement croiser des hommes en armes, des gars des cartels, des passeurs – au pire des flics véreux (on est après tout dans l’une des villes les plus violentes au monde). Mais s’il y en a, je ne les vois pas. Ou alors, je ne les reconnais pas.
Ce que je repère, par contre, c’est nombre de bâtisses inhabitées, en partie démolies ou en ruines. Ou d’autres, plus gros contingent encore, dont la construction semble, depuis longtemps déjà, définitivement inachevée.



Les commerces, on pouvait s’en douter, sont plutôt rares. À chaque fois, ils me semblent exotiques ou incongrus, c’est selon – exemple : un opticien installé dans un quasi-algeco.



Le quadrillage des rues suit les reliefs à la façon de ces maillages sur les dessins qui figurent l’espace-temps.
Régulièrement, je croise des terrains vagues, des décharges. Et des sacs poubelles qui traînent, des gravats, de la poussière, des pneus abandonnés en pleine chaussée.



Et d’autres monticules encore. Partout des débris, des déchets, des objets abandonnés. Le pire, c’est que tout cela, triste ironie, fait de très jolies images.

Les autres posts sur Ciudad Juárez :
Funeste loterie
Face à face

dimanche 17 octobre 2010

Juste une image - Inuvik


River Road, une voie de terre dans les docks d’Inuvik. Dos à la caméra, coule un des bras de la Mackenzie River.

Les autres posts sur Inuvik :
La place de l’Homme
Navy Road

samedi 16 octobre 2010

Revue de presse du week-end - Brest


Un article dans So Foot n°80, octobre 2010
La Brest humaine par Christophe Miossec avec Maxime Marchon et David Sfez

Extrait : Ici c’est Brest, et c’est parfois compliqué à expliquer. En fait la mentalité comme le stade lui-même, niché en pleine ville, a plus à voir avec les ports anglais ou avec l’Irlande qu’avec Arles-Avignon.



Rares sont les articles écrits à la première personne du singulier. Ici, c’est le cas. Et c’est Christophe Miossec, chanteur vedette qui joue les journalistes.
Au fil du texte, il explique ce qu'est le Stade Brestois 29 – il raconte entre autres, une baston au Crabe Marteau, sur le port, avec Michel Guyot, président de club et ferrailleur dans le privée. Ou alors une rencontre au Penalty, QG des supporters, avec un des chefs des ultras, un certain Pakito.
On est loin de la Ligue des Champions, du foot business et des arènes aseptisées des joutes européennes. Ça sent la bière et les frites et ce n'est pas désagréable.



L’article, du coup, m’a donné envie d’aller voir à quoi ressemblait le stade Francis Le-Blé où joue le Stade Brestois 29 et je n’ai pas été déçu. On a du mal à imaginer des rencontres professionnelles en pareil endroit. J’aime tout particulièrement l’entrée côté VIP.

Et pour ceux que cela intéresse, la précédente revue de presse est ici :
De l’orage dans l’Eire par Christian Losson, article paru dans Libération

vendredi 15 octobre 2010

La cité des chiens – Diamantina (2)


Je n’ai jamais vu autant de chiens qu’à Diamantina, État du Minas Gerais au Brésil. En une heure de promenade, j’en ai croisé pas moins d’une vingtaine – et pas seulement des bâtards malingres, non, mais des teckels, des dalmatiens…
Je ne sais pas s’il y a une explication rationnelle à cette surpopulation (un goût brésilien pour la gente canine ?) – si vous en avez une, je suis preneur.
Publiez sur Calaméo ou explorez la bibliothèque.

Une bonne partie de mon recensement canin est visible dans l’album ci-dessus. Il vous suffit de double-cliquer au centre de la couverture pour que la cité des chiens – oh miracle – s’offre à vous.

jeudi 14 octobre 2010

Brésil profond – Diamantina


Je ne sais pas si le Brésil profond existe mais à Diamantina dans l’État du Minas Gerais au Brésil, j’ai l’impression de le toucher : la taille de la ville (modeste) ; les vallons sur lesquels elle s’inscrit ; la flore alentour, dont je ne saurais nommer les espèces mais qui présente à mes yeux une luxuriance toute brésilienne… cela tient d’un Brésil archétypal.


 Il faut gravir, il faut descendre. Les pentes sont souvent raides.


Je multiplie les clichés : des gens aux fenêtres ; un déménagement ; des ouvrières, en bleu et en pause (déjeuner ? cigarette ?).


J’enregistre aussi des peintures murales, des façades, des points de vue…
Je croise beaucoup de maisons en construction.
Et puis, il y a ces chiens – j’ai l’impression d’en découvrir à chaque coin de rue. Mais de ceux-ci, j’en parlerai plus en détail demain.

mercredi 13 octobre 2010

Premiers pas au Japon - Fujimi


Qu’est-ce que l’exotisme ? Des feux de signalisation alignés selon des horizontales plutôt que des verticales. Une multitude de miroirs bombés, aux carrefours, pour faciliter la circulation tant les rues sont étroites. Des panneaux sur lesquels rien n’est écrit dans notre alphabet.



Des chats sur les publicités. Des agents de circulation casqués. Des distributeurs d’un peu de tout un peu partout.



Et puis, une architecture typique : des maisons basses aux ossatures souvent de bois avec, par-dessus, un maillage complexe de fils électriques – comme dans des photos d’Araki.



Voilà. On est à Fujimi, préfecture de Saitama, dans ce qu’il faut encore considéré comme l’aire du Grand Tokyo (Greater Tokyo Area) – une lointaine banlieue à deux heures de route de l’aéroport.
Fujimi est une ville moyenne (petite pour le Japon ?), un peu plus de 100 000 habitants, mais où il y a un théâtre (dernière photo) où, cette semaine, est programmée – exotisme inversé ? – Une (micro) histoire économique du monde, dansée, pièce créée par le théâtre de Gennevilliers !