mardi 30 novembre 2010

We’ve moved - Windsor (2)


175e jour - Il faut croire que je suis attiré par les aplats rouges. Après une ligne vermillon de palissades à Dublin, après un hangar-cube à Lenzburg, voici que je suis fasciné par un panneau rouge le long d’Howard Avenue à Windsor, Canada.



Oui, c’est le panneau que j’ai repéré en premier, de loin (avant de voir le bâtiment également rouge) : une surface uniformément vierge – pas le moindre logo, pas le moindre message publicitaire…
Comme à Dublin, comme à Lenzburg, on pourrait croire à une installation artistique. Mais non. Il s’agit juste d’un magasin qui a déménagé – We’ve moved / Visit us / 3214 Dougall affiché devant le bâtiment.




Comme on m’y invitait, je suis allé jeter un œil au 3214 Dougall Avenue. Je suis tombé sur une zone commerciale sans grand intérêt, et à l'adresse indiquée sur un magasin Part Source spécialisé dans la pièce automobile. Voilà.

Le précédent post sur Windsor, si cela vous tente, est ici.

lundi 29 novembre 2010

En marge - Mister Pegman

174e jour - Aujourd’hui, j’ai découvert
que le petit personnage qui symbolise
la position de l’utilisateur dans Google Maps
a un nom : il s’appelle Pegman – à cause
de sa forme de pince à linge
(le nom vient de l’anglais  clothes peg).

dimanche 28 novembre 2010

Proche de l’Ohio - Cleveland


173e jour - L’Ohio, avec son axe Cleveland, Columbus, Cincinnati (et des villes comme Toledo, Akron, Newark ou Springfield pour compléter le tableau) est de toute évidence riche en promesses.
Premier contact : Cleveland, et plus particulièrement, au sud de la ville, un pâté de maisons à la frontière d’une zone industrielle.

samedi 27 novembre 2010

Revue de presse du week-end - Venoy


172e jour - Un article paru dans Rue 89 de décembre 2010
Sur l’autoroute par Zineb Dryef (photos Audrey Cerdan)

À chaque nouvelle parution de Rue 89, le magazine, je me précipite sur les pages Inventaire Subjectif – pour ceux qui ne le sauraient pas, c’est une rubrique dont la vocation est de décrypter un lieu, un événement, à l’aide d’une foultitude de micro-informations et de pastilles photographiques mises en page de façon éclatée, foutraque, fragmentaire et donc terriblement jubilatoire.



Dans le numéro de décembre, l’Inventaire porte sur une aire d’autoroute, celle de Venoy-Soleil-Levant au sud d’Auxerre. L’équipe de Rue 89 s’y est arrêtée 48 heures pour aller à la rencontre des gens qu’il y avait là : des routiers, des représentants en transit, des pompistes à l’ouvrage ou alors des cuisiniers-serveurs, des agents d’entretien polyvalents...



Au fil des pages, on apprend, au hasard, que le sandwich le plus vendu est le triangle jambon-emmenthal (1,55 €) ou qu’il y a 72 chambres à l’hôtel Ibis de l’aire dont seulement 12 étaient occupées le 24 octobre dernier, date, semble-t-il, du reportage.
On découvre également – information importante s’il en est – que les gens profitent d’être sur l’autoroute pour manger des frites car ils n’ont plus le temps d’en cuisiner chez eux.

Rue 89, le mensuel (#5) est actuellement en kiosque.
Sinon, bien sûr, pour s’informer, il y a Rue 89, le site.
Quant aux autres posts de la revue de presse (Libération, So Foot, Le Mensuel, Zmâla...), ils sont ici.

vendredi 26 novembre 2010

Tant d’images déjà - Hong Kong

171e jour - La scène est facile à imaginer : un début de soirée dans une chambre d’hôtel. C’est du côté de Wan Chai sur Hong Kong Island, pas très loin du port. La chambre est au 43e étage – une bagatelle pour quelqu’un qui vit ici mais déjà beaucoup pour moi. Un œil à la fenêtre : le soleil s’apprête à se coucher, des îles, des reflets sur l’eau, des nuages lourds, embrasés, qui couvrent l’horizon.
Je bâille, je m’étire. Je suis fatigué.
Même si tout au long de la journée j’ai pris des transports en commun, des voitures, j’ai beaucoup marché.
Je me pose sur le lit pour dérusher mes images. Il y en a tant déjà que je décide de faire un premier album…
Cet album, ce pourrait être celui qui suit (il suffit de double-cliquer au centre de la couverture pour qu’il s’ouvre).
Publiez sur Calaméo ou explorez la bibliothèque.

jeudi 25 novembre 2010

Dernière demeure - Hong Kong (3)



169e jour - Des gens sont enterrés là – en bordure de route incroyablement (à peine une rambarde pour marquer la frontière).



Les stèles font face à des entrepôts, des docks (on est au bord du Rambler Channel).



Une voie express tient lieu de toit (c’est en fait la rampe de lancement du pont qui mène vers Tsing Yi, l’île qui est en face). Elle rend impossible tout silence.

mercredi 24 novembre 2010

Deuxième jour - Hong Kong (2)



169e jour - Pour avoir une petite idée du territoire, il faut se confronter à sa représentation - je veux dire sa carte. Et, sur celle-ci, dans le cas de Hong Kong, se familiariser avec tout un tas de noms qui tous, à leur façon, disent une facette des lieux : Hong Kong Island, Lantau Island, Kowloon, New Territories quand on s’arrête aux grands secteurs.



Et puis une foule d’autres noms quand on plonge un peu plus en avant : Central, North Point, Tsin Sha Tsui, Kowloon City, Kowloon Tong, Tsing Yi, Ma Wan, Discovery Bay, Stanley, Clear Water Bay... Le nombre laisse supposer une exploration infinie. J’essaye de prendre mes marques.



Alors, je plonge ici ou là, pour voir. Je découvre une variété de paysages qui peut-être un jour finiront pas m’être familiers : des rizières du côté de Shenzhen, des villages bordéliques dans le centre des Territoires, des bâtiments retirés sur des routes de presque montagne.
L’exploration ne fait que commencer.

mardi 23 novembre 2010

Premier contact - Hong Kong


168e jour - Sottement, avant de débarquer, je pensais que Hong Kong était une ville comme Paris est une ville, ou alors Londres ou New York. Et je découvre, vu du ciel, que c’est un territoire - un archipel, vaste, avec certes des foyers (comme il existe des foyers infectieux) de tours amassées, de buildings, de gratte-ciel mais pas que.



Mes premiers pas, par hasard, me parachutent du côté de Central sur Hong Kong Island à l’ombre d’un maillage de voies aériennes - guère plus de lumière que dans un souterrain.
Je me trouve, en fait, près d’un terminus autobus, face à l’entrée d’un centre commercial. La situation a quelque chose de surprenant.



Ensuite, j’avance - je me laisse porter, comme dans un rêve. Je circule sur des voies rapides. Je découvre des paysages à mes yeux insensés. Je me demande à quoi ressemble le quotidien de ceux qui vivent là. J’ai du mal à le concevoir ; j’ai du mal à les imaginer heureux (est-ce que le bonheur est une notion qui fait sens pour eux ? et de quelle façon ?).

lundi 22 novembre 2010

En marge - Une phrase de Georges Braque

Construire, c'est assembler des éléments homogènes.
Bâtir, c'est lier des éléments hétérogènes.

Le cahier de Georges Braque

dimanche 21 novembre 2010

Le cube rouge - Lenzburg


166e jour - Je ne sais pas si les automobilistes de l’autoroute A1, entre Bâle et Zürich, freinent quand ils aperçoivent le bâtiment. Peut-être pas – tellement habitués qu’ils sont qu’ils ne le remarquent plus. Moi, il me fascine. Je ne m’en lasse pas. Même si je sais, depuis que je me suis documenté qu’il ne s’agit là que d’un entrepôt de la marque Mammut spécialisée dans les sports de montagne.

samedi 20 novembre 2010

Revue de presse du week-end - Detroit (8)


165e jour - Zmâla, pour ceux qui ne la connaissent pas encore, est une toute jeune revue vendue en librairie et consacrée à la production des collectifs de photographes en France et dans le monde. On y trouve, entre autres, des reportages estampillés Tendance Floue ou Le Bar Floréal. Une mise en page épurée, un papier de qualité… Chaque numéro est un objet que l’on ne peut qu’avoir envie de garder.



Au sommaire du numéro deux notamment : Au centre de Detroit/Downtown Detroit, une plongée dans une ville que la crise a dévastée. Le reportage est signé Dawin Merckel. Les photos prennent aux tripes : on y voit des paysages quasi-apocalyptiques (proches quelque part de ceux de La Route de Cormack McCarthy) et aussi – surtout – des hommes, des femmes, droits – dignes dans la souffrance.


Il y a, par exemple, Patrick B. Mitchell, photographié dans son appartement du Leland Hotel. Il travaille dans l’hôtellerie, aime les études mais n’a pas les moyens de s'en payer. Il possède 22 cartes de crédit, ce qui, selon lui, est normal aux États-Unis.
Ci-dessus, la photo de Dawin Merckel ; en haut de page, le Leland Hotel photographié dans StreetView.

À visiter :
Le site de Zmâla (on y trouve, entre autres, la liste des librairies qui diffusent la revue).
Les posts de Dreamlands sur Detroit.

vendredi 19 novembre 2010

Incendie à l’aéroport - Inuvik (4)

164e jour - Hier soir, avant de repartir pour Inuvik, je suis allé jeter un œil au site de Philippe Morin (Inuvik Photo), histoire de voir quelles étaient les dernières nouvelles. J’ai découvert avec stupéfaction qu’un feu s'était déclaré le 4 novembre dernier (à 22 h 40, heure locale) sur le site de l’aéroport, détruisant entièrement les hangars de Aklak Air, une compagnie locale.

Les dégâts sont importants – trois avions ont été perdus dans l’incendie ; un avion médical particulièrement utile dans pareille région (rappelons qu’Inuvik se trouve à proximité de l’océan Arctique dans l’extrême nord des territoires du Nord-Ouest Canadien) est du lot des avions endommagés.


Le compte-rendu détaillé de l’incident se trouve sur le site de CBC News.
Quant à moi, je n’ai pu m’empêcher de vouloir couvrir l’actualité à rebours : j’ai «remonté le temps” pour voir à quoi ressemblaient les hangars quand ils étaient encore debout. Les photos mises en regard de celle prise dans StreetView sont de Philippe Morin.

le compte-rendu de l’incendie sur CBC News
Inuvik Photo
les précédents posts de Dreamlands sur Inuvik

jeudi 18 novembre 2010

De l’usage du caddie à travers le monde (2)







163e jour - Archives…
Les deux premières images ont été prises à Philadelphie (du côté de Wolf Street) ; les suivantes à Ciudad Juárez (du côté d’Independencia) ; les dernières à Los Angeles (du côté de Scott Avenue).

Le précédent post sur les caddies est ici : De l’usage du Caddie à travers le monde (1)

mercredi 17 novembre 2010

Surprise, surprise - Clermont-de-l’Oise (2)



162e jour - Mercredi dernier, je suis allé visiter Clermont-de-l’Oise parce que deux personnes dont je me sens proche y avaient vécu. Je voulais voir à quoi ressemblaient les lieux de leur enfance.
Ces deux personnes, depuis, se sont manifestées.

La première, honneur aux dames – même s’il s’agit ici d’une demoiselle –, s’appelle Annabelle. Elle a publié, en réaction, un texte que je trouve personnellement très émouvant sur La Vie Paisible, son blog (un blog qui est à son image : léger et aérien). Ce texte a pour titre Là d’où je viens… Et je ne peux que vous encourager à aller voir (je suis fier quelque part d’être à l’origine d’une pareille plongée dans le temps)…



La seconde personne, c’est Martin Angor, un type capable d’écrire des chansons qui me soufflent comme me soufflaient, au cœur des années 80, les bombes lâchées par Taxi Girl. Martin Angor, lui, a choisi de m’envoyer un message – touchant/édifiant – dont voici l’essentiel du propos (merci à lui de m’avoir autorisé à le publier).

Clermont de l’Oise...
D’un œil, ça ressemble à la Pologne sur Google Maps, et c’est un peu ça Clermont, mais c’est aussi d’autres choses, mieux, pires, que les photos que tu as choisies.
Clermont, c’était le plus grand hôpital psychiatrique d’Europe pendant assez longtemps. Tous nos parents y travaillaient, mon père était surveillant, ceux de Vadim et Philippe, psychiatres. Dans Clermont, il y avait plein de «fous», ils faisaient vivre les commerçants. Pour nous c’était normal. La fête foraine leur réservait une journée. Il y avait «Fernandel» qui nous chantait «marguerite donne moi ton coeur» en enlevant son dentier , «Clochette» qui courrait après les camions, une clochette accrochée à son béret. Ca se passait bien avec eux.
On était Punk dès qu’on le pouvait, ma génération en tout cas, et puis celle d’avant aussi. Je répétais en face de la photo que tu montres «declic, coiffure masculin», dans un garage appartenant aux pompiers, dans un groupe qui s’appelait DC10.
L’héroïne en injection était un sport local. Les trottoirs étaient verts de boîtes de Néo-Codion. Clermont a pris le sida en plein dans la gueule. Un bar entier du centre ville s’est vidé.


Clermont c’est aussi la ville du Comte de Clermont, fils du prétendant au trône de France, le Comte de Paris. Il a été déshérité. Mon grand père m’emmenait le voir quand il faisait des discours. Il fallait lui dire «son Altesse». Beaucoup de jeunes scouts royalistes. Ils n’avaient pas le droit de chanter la marseillaise...avec eux aussi ça se passait bien. Il y avait des soirées où nous étions tous ensembles, parce que c’est petit Clermont. Paris n’était pas loin, le RER s’arrête à Creil, à 20 km, mais c’est assez pour ne pas y aller tous les week-ends quand même. Je ne pense pas que je rêvais d’ailleurs, de grands espaces. Il y avait les gens que j’aimais, un certain vent de folie, une fantaisie, de jolies filles. Je suis parti pour faire mes études ailleurs, sans penser quitter cet endroit. J’ai oublié d’y revenir, c’est tout.

Voilà. Le premier album de Martin Angor est achetable/commandable/téléchargeable sur le site du label Depuis la Chambre. Sinon, si vous ne connaissez pas sa musique, ses chansons, vous pouvez visiter son site – c’est, me semble-t-il, une honnête entrée en matière. Le clip de Sombre Disco mérite lui aussi, me semble-t-il, le détour.

mardi 16 novembre 2010

D’autres Uncommon Places – Philadelphie, Wise River


161e jour - Peut-être qu’un jour j’aurai retrouvé la totalité des Uncommon Places* de Stephen Shore (ce pourrait être une ambition après tout). Pour l’instant, en tout cas, je ne me lasse pas d’explorer.
 Les images qui figurent en tête de post ont été prises dans Wolf Street à Philadelphie. 
C’est toujours fascinant de voir à quel point les paysages peuvent changer – de découvrir, par exemple, cet arbre planté en plein milieu du cadre depuis que Stephen Shore est passé (c’était en octobre 1975) et qui envahit maintenant la quasi totalité de l’écran (ci-dessous, une vue décalée).





À Wise River, dans le Montana (ci-dessus), les changements sont tout aussi radicaux : la bouteille sur le toit de la cabane qui faisait tout le charme des lieux s’est évaporée ; le message sur la pancarte à droite est bien différent (Wise River Club ; Bar-Café ; Ice-Motel chez Stephen Shore ; Fishing & Hunting Headquarters aujourd’hui). Quant au cheval qu’on aperçoit sur la photo originelle, cela doit faire belle lurette qu’il n’est plus.

Les autres posts de Dreamlands autour des images de Stephen Shore sont ici.

* À de multiples reprises, de 1973 à 1979, Stephen Shore a pris la route avec une chambre photographique coincée dans le coffre de sa voiture (des dizaines de milliers de miles avalés ; et des arrêts, deci delà pour saisir des paysages souvent urbains qui, jusque-là, avaient été jugés insignifiants).

lundi 15 novembre 2010

Les 7 erreurs - Los Angeles


160e jour - Cela ressemble vraiment à un jeu des 7 erreurs ! Entre la photo prise par Stephen Shore en 1975 – une de ses célèbres Uncommon Places – et le paysage, tel qu’il apparaît dans StreetView, les bouleversements sont légion.
La végétation de premier plan n'est plus faite des mêmes essences ; les palmiers, à l’arrière, semblent s’être multipliés ; une veranda a été ajoutée à la villa ; les couleurs des murs, des huisseries ont changé ; une clôture est apparue pour délimiter le terrain… Autant de transformations qui laissent à croire, au premier coup d’œil, qu’il ne s’agit pas du tout des mêmes lieux. Et pourtant.
C’est dans Coronado Street à Los Angeles. La photo de Stephen Shore est datée du 21 juillet 1975, celle de StreetView de 2009.

Les autres posts de Dreamlands autour des images de Stephen Shore sont ici.

dimanche 14 novembre 2010

Juste une image - Manchester


159e jour -Dimanche après-midi de novembre, je jette un œil à mes premières images dans StreetView, je tombe sur ce tunnel que j’aimais tant mais dont je n’ai rien fait.
C’est dans le sud de Manchester, pas très loin de feu les bâtiments de l’Hacienda.

Mes autres posts sur Manchester sont accessibles ici.

samedi 13 novembre 2010

Revue de presse du week-end - une route française


 158e jour - Un article paru dans Le Mensuel de novembre 2010 (initialement paru dans Le Monde du 28 octobre 2010)
La chaussée de tous les dangers par Frédéric Potet

Le constat est accablant : la RCEA (c’est le nom de la route) détient, dans l’Allier, un taux de mortalité cinq fois plus élevé que le reste du réseau national. Ces dix dernières années, 77 personnes y ont trouvé la mort.
Ce qui choque le plus dans la description des accidents qui s’y succèdent n’est pas seulement leur violence – la plupart sont des collisions frontales – mais leur scénario : les victimes sont presque exclusivement des conducteurs en transit dans l’Allier, département central que l’on traverse après avoir effectué plusieurs centaines de kilomètres.
[…]
Atteint de somnolence, l’automobiliste quitte généralement de lui-même son axe de conduite pour s’encastrer dans un véhicule sur la voie opposée.




Il faut ajouter, tout de même, que la RCEA a tout du piège fatal : courbes sans visibilité, accotements réduits, absence de barrières entre les deux sens de circulation et présence d’un nombre vertigineux de camions. Sur certaines parties, les poids lourds représentent près d’un véhicule sur deux.
La suite de cette enquête déroutante évoque causes originelles et solutions envisagées pour arrêter le massacre. Et on s’aperçoit, comme souvent quand il s’agit d’affaires humaines, que rien n’est simple, qu’il est facile pour les collectivités de se renvoyer la balle. Au cœur du débat bien sûr : qui est prêt à payer et pour quoi.

L'enquête, passionnante – comme toujours quand l'auteur est Frédéric Potet –, est à lire dans Le Mensuel de novembre, actuellement en kiosque.

vendredi 12 novembre 2010

Premiers pas en Suisse - Grindelwald


157e jour - Retour en Europe
Quel que soit l’endroit du monde que l’on choisisse, il y a toujours une multitude d’informations à découvrir.
Exemple avec Grindelwald, région de la Jungfrau dans l’Oberland bernois :
a. Grindelwald a vu naître le premier téléphérique pour passagers du monde ;
b. la ville est posée au pied de la face Nord de l’Eiger (3970 m) ;
c. J.-K. Rowling, dans Harry Potter, s’est inspiré du nom de la station pour un personnage – Gellert Grindelwald ;
d. Au service secret de Sa Majesté, un James Bond, y a été en partie tourné ;
e. les montagnes alentour ont servi de base pour les décors d’Alderaan dans Star Wars ;
f. Richar Wagner y a résidé.
La liste pourrait être plus longue encore.