vendredi 24 décembre 2010

Trêve des confiseurs

Et maintenant, une semaine de repos !
Les pérégrinations ne reprendront qu'en 2011 – le 1er janvier !
Bonne fin d'année

Bientôt Noël (5) - Chula Vista


199e jour - Une image prise à Chula Vista, ville du comté de San Diego dans le sud de la Californie.
Il est toujours surprenant de découvrir un sapin de noël dans un lieu où la température moyenne, en décembre, dépasse systématiquement les 20°C…

jeudi 23 décembre 2010

Bientôt Noël (4) - North Pole (2)


198e jour - Wikipédia, extrait de la page sur North Pole, Alaska : La cité a une vocation essentiellement touristique et commerciale, axée sur le Père Noël […]. Elle héberge une grande boutique de cadeaux, devant laquelle se trouve une monumentale statue du Père Noël en fibre de verre. Juste avant Noël, l’United States Postal Service de North Pole reçoit des centaines de milliers de lettres au Père Noël […].
Les rues de North Pole portent des noms en rapport avec la fête de Noël, comme la rue du Père Noël, la rue du bonhomme de neige, la rue saint Nicolas. Les éclairages publics sont décorées de sucres d’orge tandis que les voitures de pompiers et les ambulances sont peintes en rouge et les voitures de police en vert et blanc.
Par ailleurs, North Pole possède une raffinerie de pétrole.

mercredi 22 décembre 2010

Bientôt Noël (3) - Rovaniemi


197e jour - Santa Park est un parc d’attractions souterrain consacré au Père Noël. Il se situe sur le cercle polaire arctique, au nord de Rovaniemi.
À l’origine, il a été créé comme un produit dérivé du Santa Claus Village qui attire une pléthore de touristes du monde entier.

Exemple d’avis sur le parc – traduction visiblement automatique – que l’on peut trouver sur Tripadvisor :
Nous avons emmené notre fille de 5 ans au Santa park le 10 décembre 2009 Il s’agit d’une grotte couverte Le prix de l’entrée pour 2 adultes + 1 enfant avec visite musée de glace 90 € 1er point négatif.

Ne gaspillez pas votre argent ! J’ai emmené mon fils de 6 ans 2007 décembre quelle déception avec moi et mon fils. Nous n’avons pas eu le temps de faire pratiquement tout car il y avait des files aussi longtemps et pour couronner le tout queue après la demi-heure pour visiter Santa.

Ringards santapark que notre tour opérateur inclus. C’était un en plastique, c’est trop tape parc à thèmes sans Magic ou l’animation et partout où l’on s’est avéré il fallait payer ridicule des - de 4 euros pour une feuille de papier au poste ‘à écrire à Santa 30 euros pour la photo de Santa - et n’ai pas pris demander à mon 4 et 7 ans quoi que ce soit sur leur ou quelque chose comme ça qu’ils allaient comme lui amener pour Noël. J’ai été très déçu par franchement tout le séjour.

mardi 21 décembre 2010

Bientôt Noël (2) - Laconi


196e jour - Une image prise à Laconi, une petite ville (2300 habitants) de la province d’Oristano en Sardaigne.

lundi 20 décembre 2010

Bientôt Noël (1) - North Pole


195e jour - North Pole, Alaska, contrairement à ce que pourrait laisser croire son nom, se trouve à près de 3000 kilomètres du Pôle Nord.
Quant au camping SantaLand RV Park (Where Santa Spends His Summer) ici photographié, il vient d’annoncer, il y a quelques jours par un communiqué, qu’il ne rouvrira pas ses portes en 2011.

dimanche 19 décembre 2010

Christ en croix - Arad


194e jour - Avoir de la chance, ça peut être ça : tomber par hasard sur un christ souffrant son martyr sur fond d’usine. Une image plus tôt, une image plus tard, on ne voit rien (le christ est caché par un panneau publicitaire ou un poteau).
C’est sur Bulevardul Nicolae Titulescu à Arad, dans l’ouest de la Roumanie.

samedi 18 décembre 2010

Le goût de l’Amérique (profonde) - Oise


193e jour - Ce pourrait être un décors parfait pour une pochette d’album de Bruce Springsteen (façon Nebraska).
Ce pourrait être le cadre choisi pour une adaptation de In Cold Blood (De Sang Froid) de Truman Capote (début du livre, extrait : Le village de Holcomb est situé sur les hautes plaines à blé de l’ouest du Kansas, une région solitaire que les autres habitants du Kansas appellent «là-bas»).
Mais non, on est en France. Et plus précisément sur les routes qui convergent vers Grandvilliers dans l’Oise, objet du post d’hier. Comme quoi !

vendredi 17 décembre 2010

La rencontre, chap. 5


192e jour - Après m’avoir envoyé à Londres – du côté de Notting Hill – ou à New York – dans le Lower East Side –, Yannick Vallet a décidé, cette fois-ci, de me faire découvrir de nouveaux exotismes en me parachutant à Grandvilliers dans l’Oise.
Ses indications :
Direction la Picardie, sur la route de Beauvais au Tréport. Je suis passé de nombreuses fois sur ce rond point de Grandvilliers et je me suis toujours demandé comment l’Hôtel de France d’une petite ville de l’Oise pouvait devenir chinois, avec buffet à volonté, et finir en HLM !




Ce que Yannick n’imaginait pas, c’est qu’avec une telle proposition, il m’exposait à une expérience sensorielle inédite.
En effet, suite à une panne de la caméra, je suppose, ou alors à une série d’erreurs de traitement, les images – sur tout le territoire du bourg – sont dédoublées, fragmentées, découpées en bandelettes accolées les unes aux autres sans cohérence – et mal placées, qui plus est, en regard de ce que devrait être leur exact positionnement dans l’espace.




Avançant dans ma quête, j’ai eu plus d’une fois l’impression d’être un consommateur de substances hallucinogènes. Et de faire un mauvais trip ! Impossible d’avoir le moindre repère.
Je me suis perdu, beaucoup, donc. Je n’ai rien compris bien souvent du/des point(s) de la ville où simultanément je me trouvais... Mais bon, une fois l’expérience passée, je me dis que cela donne parfois des images étranges, voir fascinantes. Et je m’en réjouis.




Ah oui, sinon. La ville n’est pas très grande fort heureusement et j’ai fini par trouver en tâtonnant des fragments de l’hôtel de Paris. Il n’échappe pas à la règle locale et rares sont les images où on le perçoit dans son intégralité et dans un paysage que l’on pourrait qualifié de «normal». Mais bon, il est bien présent tel que Yannick l’a photographié, sur son rond point, avec ses stores baissés dans l’attente d’un sort nouveau et ajoutant un peu plus à l’étrangeté des lieux.

Maintenant, si vous voulez en savoir plus sur l’image de Yannick Vallet, il faut vous rendre – il suffit d’un clic – sur Deux ou trois choses, son blog.
Quant aux précédentes rencontres, si vous les avez manqué, elles sont ici.

jeudi 16 décembre 2010

D’un autre temps - Buzău


191e jour - J’ai comme l’impression que si je me promène un peu en Roumanie, je risque d’en voir pas mal de ces Dacias d’un autre temps, construites sur le modèle de la Renault 12 – elles sont légions à Buzău – même si les derniers véhicules produits sont sortis des chaînes de montage fin 2004, les usines roumaines de Pitesti en ont produit près de deux millions d’exemplaires !

mercredi 15 décembre 2010

Bons souvenirs de Buzău - Buzău




190e jour - Pour mes premiers pas en Roumanie, je pensais pousser jusqu’à Galati et son aciérie réputée être la plus grande de Roumanie. Mais la route, dans StreetView, ne va pour l’instant pas jusque-là. Elle s’arrête à Buzău.




Buzău est une petite ville (134 000 habitants) typique de feu le bloc soviétique.
Buzău est située à l’Est du pays dans la région de Munténie.
Buzău est traversée par la rivière Buzău.




Buzău est éloignée, relativement, de tout (le premier aéroport, par exemple, est à 110 kilomètres). Le climat qui y règne, continental, est un brin aride : 92 jours de gel par an (16 jours au cours desquels les températures descendent sous les - 10°C) ; 92 jours de chaleurs extrême l’été et de sécheresse. Bref, c’est le genre d’endroit qui forcément m’attire.

mardi 14 décembre 2010

L’usine nouvelle - Cleveland



189e jour - Independance Rd est longue de plusieurs kilomètres – un axe Nord-Sud. Des fonderies, des hangars, des laminoirs, des grues, des rails à perte de vue. De la rouille, de la poussière. Une impression de relatif abandon. Et puis, sur le bord de la chaussée, de temps en temps, des panneaux high-tech totalement en décalage avec l’impression générale laissée par le site.



Les usines, aujourd’hui, appartiennent à des multinationales qui soignent la façade par tout un appareillage aux vertus performatives. À longueur de communications, elles mettent en avant leur implication dans le combat écologique ou bien des performances dont l’exception laisse espérer des profits substantiels pour les investisseurs potentiels.



Le site internet d’Arcelor-Mittal Cleveland ne manque pas à la règle. On y parle de bienfaits pour l’environnement (on évoque un plan d’assainissement de la rivière Cuyahoga qui longe les usines).
On lit également : Arcelor-Mittal Cleveland est une aciérie entièrement intégrée capable de produire 3,6 millions de tonnes d’acier brut par an. Ce serait aujourd’hui, si l’on en croit le site, l’aciérie la plus productive du monde (moins d’une heure de travail y serait nécessaire pour produire une tonne d’acier).

Tout cela donne le vertige.

lundi 13 décembre 2010

Une réponse - À propos de baskets suspendues


188e jour - Vendredi 3 décembre, je m’interrogeais sur le sens à donner à des paires de baskets suspendues aux fils électriques et que j’avais croisées aussi bien à Detroit qu’à Mexico City. J’imaginais des scénarios saugrenus. Des éléments de réponse me sont parvenus et ils semblent indiquer un usage nettement plus prosaïque.

Ces éléments de réponse, c’est Annabelle (je ne saurais trop vous recommander la visite de La Vie Paisible, son blog) qui me les a fournis. Je la site quasi in-extenso : pour la petite histoire, les baskets étaient suspendues aux fils à l’origine pour signaler la présence d’un dealer tout près (maison, immeuble). Une fois que les flics ont eu connaissance du code, c’est juste devenu une mode, un jeu. Dixit une amie américaine qui m’a confirmé cette explication dans les rues de Chicago il y a quelques années. J’avais déjà eu vent de cette pratique à Philadelphie vers 96.

dimanche 12 décembre 2010

Miroir, miroir - Dieppe (2)


187e jour - C’est à l’entrée du port de Dieppe, juste à côté du pont Colbert objet du post de vendredi.
J’aime imaginer que l’homme aux mains dans les poches semble regarder au-dessus de lui ce qui pourrait être un écran télé ; et que sur cet écran, ce qu’il voit, ce soit la Google Car qui passe dans son dos et l’immortalise sans peut-être qu’il n’en ait conscience.

samedi 11 décembre 2010

Revue de presse du week-end - Le New Jersey de Bruce Springsteen

186e jour - En 1997, Serge Kaganski, journaliste, et Jérôme Brézillon, photographe, sont allés explorer “Sprinsteenland”, un coin de New Jersey qui fait écho à des wagons entiers de chansons du Boss. Les Inrockuptibles, à l’occasion d’un hors-série qui est consacré au chanteur republient l’intégralité du reportage.



Le récit débute dès la descente de l’avion. Extrait : À la sortie de l’aéroport de Newark, on n’a pas roulé deux kilomètres que voilà déjà le péage du New Jersey Turnpike, l’autoroute qui traverse l’État. Ce lieu tout à fait ordinaire, emprunté quotidiennement par des milliers de travailleurs new-yorkais et banlieusards, donne le signal d’entrée dans la mythologie springsteenienne.
Pour preuve, les premières phrases de la chanson State Trooper sur l’album Nebraska : New Yersey Turnpike ridin’ on a wet night ‘neath the refinery’s glow, out where the great black rivers flow.




Qui part à la chasse aux souvenirs springsteeniens se doit de débuter par Freehold, là où Bruce Springsteen a grandi. Nos deux acolytes visitent ainsi les maisons qu’il a habité, les écoles où il a étudié, une station essence – celle de Ducky Slattery – où il a attrapé le virus de la mécanique.

Et puis, ils plongent sur Asbury Park – haut lieu springsteenien s’il en est : une station balnéaire passée de mode, une ville fantôme, un Pompéi moderne, un paysage urbain aussi dévasté que Beyrouth ou Sarajevo.
Depuis, si j’en crois une rapide enquête menée sur le net après avoir découvert des lieux, dans StreetView, pas si délabrés que ça, Asbury Park semble connaître une relative seconde jeunesse sous l’impulsion notamment d’une communauté gay dynamique.




Au 702 de Cookman Street (images ci-dessus), se dresse l’immeuble à l’étage duquel se trouvait l’Upstage où Springsteen a fourbi ses premières armes, jammant très tard dans la nuit avec les Southside Johnny, Dannu Federici ou autres Miami Steve.




En suivant maintenant Ocean Avenue, on passe devant l’Empress Hotel, bâtiment devant lequel Springsteen s’est souvent fait photographier
ou alors le Sunshine In où il avait l’habitude de se produire.
Au croisement d’Ocean et Third Avenue se trouve le Stone Pony ou Bruce Springsteen vient régulièrement passer des soirées et taper le bœuf avec le groupe du jour. En 1984, c’est là qu’il a lancé, par un concert surprise, la tournée Born in the USA.




La déambulation se poursuit. Les lieux s’enchaînent. Ils ont pour noms Wonder Bar, Fast Lane ou Student Prince et tous disent un peu de la géographie intime du chanteur – la plongée est passionnante.
Ah oui, aussi : les photos de Jérôme Brézillon qui accompagnent le texte sont à tomber par terre.

Le hors-série des Inrockuptibles Bruce Springsteen, il était une fois en Amérique est actuellement en kiosque.
Quant aux autres posts de la revue de presse (Libération, So Foot, Le Mensuel, Zmâla, Rue89...), ils sont ici.