vendredi 20 juin 2014

Une affreuse migraine - Athènes

1318e jour - J’étais face à cette affiche quand le téléphone a sonné. C'était J. Elle était à Roissy, elle s’apprêtait à prendre un avion qui allait l’éloigner encore un peu plus de moi. Si elle appelait c’était pour savoir, avant de s’envoler, si je considérais encore que nous sortions ensemble.
Il n’y avait pas un souffle de vent dans Athènes ce jour-là. La chaleur était suffocante. J’avais une affreuse migraine – je rêvais de Prontalgine ou, faute de Prontalgine, de Doliprane.
J’aurais dû – enfin – avoir le courage de lui répondre que non mais je n’en ai pas eu la force. Je lui ai même juré que je l’aimais. Nous avons raccroché sur cette fausse certitude.
Plus tard, je l’ai imaginée suspendue au-dessus de l’Atlantique. Je me suis demandé, s’éloignant, ce qu’elle attendait de moi.

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