lundi 13 octobre 2014

Sur ses traces - Buenos Aires




1404e jour - À Buenos Aires, elle n’a passé qu’une dizaine de jours, dans un temps où nous ne nous connaissions pas encore. Dix jours, c’est peu. Et pourtant. Je ne saurais l’expliquer : la ville pour moi lui est définitivement liée. Alors, la veille de mon départ, je suis allé lui rendre visite. Je lui ai demandé de quoi elle se souvenait exactement – par exemple si elle avait pris les transports en commun – ou si elle pensait qu’elle aurait des repères, aujourd’hui, si elle se retrouvait parachutée dans la ville. J’ai posé mille questions, cherchant à sonder les traces en elle.
Elle m’a parlé de Colón, de la Confitería Ideal et d’autres salles où elle a dansé ou alors de cours donnés par je ne sais plus quel professeur illustre dans une maison située dans Cochabamba.
Mentalement, j’ai pris des notes qu’ensuite j’ai reporté dans un carnet.
Pour conclure, elle m’a dit : De la ville, finalement, je n’ai pas vu grand chose. Je suis restée dans “mon quartier”. Sinon, j’ai pris des taxis, je me suis faite conduire. Je n’ai jamais pris le métro.
Et l’océan ? L’océan, elle ne l’a vu que d’avion. À l’époque, dans sa vie, la danse tenait lieu d’essentiel.

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